En Italie, on peut visiter le palais du président tout les dimanche matin entre avril et septembre... Je ne comprends toujours pas cette conception francaise du pouvoir qui fait que l'Elysée. qui devrait être le palais de toute la nation, n'est ouvert que quelque heures dans l'année...

Nous voici donc au Quirinale! Eclairé par les fameux lustre en verre de Murano, la fabrique de Venise dont Louis XIV a volé les secrets pour fonder ce qui deviendra St Gobain...

Et juste pour faire plaisir à Arty, deux gardes suisses qui veillent sur le palais depuis sa construction....

Quelle moustache!!!

Je ne connais pas de palais exprimant mieux le pouvoir que le Vatican... A Versailles, on sent la cour au pied du roi. A Saint Pierre, c’est sur toute l’humanité que règne le pape (ou prétend régner ;-).

Je me sens toujours petit quand je m’y rends. Je suis toujours autant émerveillé par la grandeur du lieu. La puissance des symboles, la force des marbres, le vertige des coupoles, la grandeur des statues. L’ajustement des perspectives et des lumières. Tant de génies ont travaillé là !

Via della conciliazione, construit après les accords du Latran.


L'abside.


Et la lumière fut!

L'amphitéatre Flavius, dit Colisée



Le temple de Vesta



La colone Trajane, sous un ciel pas toujours bleu...

L’ombre du pouvoir

Dans le vieux quartier industrielle qui longe la via qui mène à Ostie, il y a une ancienne centrale électrique, qui à été reconvertit en musée. Des statues antiques ont été placé entre les moteurs diesel…
Une excellente idée!

http://www.centralemontemartini.org/
(gratuit pour les parisiens… du fait du jumelage entre les deux plus belles villes du monde)

Là, comme ça, ce soir, je suis un peu de mauvaise humeur… je sors (à pied) de chez mon garagiste.

Un bon garagiste est un garagiste mort...

      ... si possible dans d'atroces souffrances!

      ... encore mieux s'il est pauvre et miséreux, malgré tout ce qu'il m'a volé!

      ... et encore mieux (mais ça c'est inespéré), après avoir réparé ma voiture.

Mais bon, Cyrano dirait « c’est un peut court, jeune homme ».

L’élégance dans l’insulte, c’est tellement plus jouissif !

* * *

Dans une salopette d’un bleu couleur de bouse.

Il traque le pigeon, armé d’une clef de douze.

Détourneur de fonds, taché d’huile de vidange.

Ce gueux n’a pourtant qu’un cerveau de mésange,

A peine abreuvé d’une culture mécanique,

Qui lui sert avant tout d’efficace pompe à fric.

Ses yeux fourbes brillent en soulevant le capot.

Il me dit «brave monsieur, revenez donc tantôt

Faites moi confiance, je vous la bichonnerai ».

Ainsi les mécanos appellent-ils leurs forfaits.

Venu simplement pour les plaquettes de frein,

Cet escroc patenté me sort tout le tintouin.

Un sourire voleur orne ses lèvres crasses

Quand il me donne sans cruauté le coup de grâce.

Mon char repose là, à moitié démonté

Il me dit qu’il lui manque une pièce détachée.

* * *

  Cette semaine, j'étais dans les Abruzzes. Montagnes, loups, chitarra al tartuffo, ou zucchine e zafferano... La Saint Valentin avec un collègue allemand à chercher désespérément une place dans un resto (oui, tout n'était pas parfait!).
  Le lundi, il a neigé... magnifique!!!

             La vallée qui conduit au Gran Sasso, littéralement le grand caillou!

                  Et quand j'ai vu ce nuage, le mot caresse m'est venu.

                                    t'as de beaux yeux, tu sais!

            
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Pour commencer, ma chère Notre Dame. La pierre de mes pierres, autours de laquelle tourne mon village, coule la source, et s’attache mon cœur.

                                                          Je te salut, Marie, reine minérale !